samedi 19 juin 2010

360°

Tu sais, je fais une collection de citations, je vais t'en dire quelques unes (que tu connais peut -être, mais ça fait toujours plaisir de les relire). Et peut être que tu pourras la compléter avec les tiens?

- "La météo est une science qui permet de connaître le temps qu'il aurait dû faire." (Inconnu)
- "Le café. Ce breuvage qui fait dormir quand on n'en prend pas." (Alphonse Allais)
- "Je conseille à toutes les jeunes femmes de se marier avec un archéologue, car plus on vieillit, plus on a de chance de l'intéresser." (Agatha Christie)
- "Heureusement que le monde va mal ; je n'aurais pas supporté d'aller mal dans un monde qui va bien!" (Georges Wolinksi)
- "L'amour c'est un sport. Surtout s'il y en a un des deux qui veut pas" (Jean Yanne)
- "La chance s'attrape par les cheveux, mais elle est chauve." (Stendhal)
- "Un égoïste c'est quelqu'un qui ne pense pas à moi" (Eugène Labiche)
- "Vous connaissez la difference entre Dieu et le père Noël ? et bien c'est que le père Noël c'est vrai!" (Coluche)
- "Mesdames, un conseil. Si vous cherchez un homme beau, riche et intelligent... prenez-en trois!" (Coluche)
- "Notre passé est sinistre, notre présent est invivable, heureusement que nous n'avons pas d'avenir." (Proverbe Serbe)
- "La vie est une maladie sexuellement transmissible constamment mortelle." (Willy Rozenbaum).

etc...

PS: Ne prend pas tout au pied de la lettre ;)

mardi 15 juin 2010

Aimer la vie, l'aimer même si...

Aujourd'hui, j'ai vu un clown triste.

C'est pourtant une personne que je croyais connaître, une de ces personnes pleines d'humour qui rebondissent sur tout ce que vous dîtes et en fait une blague. Une de ces personnes qui tournent la vie en dérision, qui en rient et qui disent que la meilleure façon de montrer ses dents à la vie est de lui sourire. Une personne qui nous fait sentir que rien n'est grave et que même si ça l'est, ça n'est que passager et que ça ira mieux demain. Ou même tout à l'heure. Et puis, en l'espace d'une seconde, le masque est tombé. Moment fugace, mais j'ai pu y voir toute la tristesse du monde. Toute la solitude du monde était dans ce regard. Ca m'a fait penser à cette expression qui dit qu'on n'est jamais aussi seul qu'entouré de monde. Et pourtant, il y en avait du monde. Je me demande si j'étais la seule à remarquer ce regard. Peut être que d'autres l'ont regardé mais n'ont pas voulu le voir? J'ai eu l'impression que le temps s'est suspendu à ce moment là et de tout voir au ralenti. Et puis, tout s'est accéléré, comme si le temps avait voulu se rattraper. Tout le monde riait et riait. Je l'ai donc imaginé? Oui! oui...
Mais quand un clown rentre chez lui et qu'il enlève son maquillage, que reste-t-il?

Ce moment, je l'ai rêvé. Je l'espère en tout cas.

vendredi 11 juin 2010

Alors on danse (suite)... la javanaise?

Orangesky:
- I'm the best and fuck the rest!
- Une pomme par jour éloigne le médecin... à condition de savoir viser.
- Les causes perdues ont quelque chose d'irrésistible.
- La vie c'est comme un kinder... pleine de surprises.
- You bleed just to know you're alive.
- Il n'existe que deux choses infinies... l'univers et la bêtise humaine. Pour l'univers je n'ai pas de certitude absolue.. (Einstein)
- Qui a éteint le soleil?


Je reviens bientôt, promis. :)

mercredi 9 juin 2010

Alors on danse.

Pour te montrer mon humeur ces jours ci, voici pèle mêle mes statuts facebook ou autre.

Orangesky:
- Hier c'était pizza, aujourd'hui c'est pizza, demain, devine quoi??
- envisage de déménager dans le frigo, il doit y faire plus chaud.
- is in an open relationship with herself and it's complicated.
- s'est encore battue contre les oreillers. Mais cette fois, c'est moi qui ait gagné!
- Oh mon Dieu, j'ai l'impression de découvrir que ma chanson d'amour préférée parlait d'un sandwich!
- A quoi le sandwich? A la fraise...


Et bien d'autres encore.

lundi 7 juin 2010

La corde sensible.

Je sais, je te délaisse un peu ces temps-ci. Mais je peux te dire que j'ai une bonne excuse! C'est la période des examens. Oui, moi aussi j'en suis réduite à des considérations bassement matérielles. C'est fou ce qu'il ne faut pas faire pour avoir des bières boissons fraîches dans le frigo et un palais endroit où dormir les soirs d'hivers.
Pour me faire pardonner, je vais te parler de quelqu'un que j'aime beaucoup. Il est grand, il est fort, il est intelligent, il est drôle, il est pas riche mignon mais il a un gros défaut: il est Suisse. Que veux-tu, on ne peut pas être parfait non plus, ça serait moins drôle.
Je me suis rappelée ce texte quand l'autre jour, je faisais mon ménage de fin de printemps, mais ne vas pas croire qu'il parle de moi hein, ça non. Je suis pire quand même pas aussi euh...
Pour voir le post original, clique ici. D'ailleurs, puis que tu y es, visite tout le site, je te garantie que ça te plaira. C'est satisfait ou remboursé. Et si tu es sage, tu pourras aussi aller sur le blog de Dieu, écrit à deux mains par Raph et un illustre inconnu (je vous l'avais bien dit qu'il était génial ce garçon).

Bordélisme Chronique*

Le bordélisme chronique est une maladie très grave.


Déjà, c’est une maladie qui n’est pas socialement reconnue. Si vous dites aux gens que vous êtes diabétique, dépressif ou fan de Nolwenn, ils vous regarderont avec un air triste, vous diront: mon pauvre ahlala mais comment ça va qu’est ce qu’on peut faire soigne toi bien ahlala mon pauvre.


Par contre, avouez aux gens que vous souffrez de bordélisme chronique. Ils vous regarderont avec un petit sourire amusé, au mieux, au pire ils te diront yaka ranger c’est une question de discipline tout ça tout ça. Quant aux assurances maladies, n’en parlons pas. Jamais un bordélique chronique n’obtiendra une semaine de congé pour ranger son deux pièces et demi. (Deux jours à regarder le chantier en se disant j’arriverai jamais à tout remettre en état, une demi-journée pour tout poutzer, finalement c’est qu’un deux pièces et demi, une demi-journée passée à contempler l’appartement vide mais pas encore aspiratorisé, une demi-journée pour reranger le bordel qui s’est reaccumulé avant d’avoir eu le temps de dire ouf et surtout de passer l’aspirateur et la panosse, un quart de journée pour passer l’aspirateur et la panosse et le reste pour se reposer).


Le bordélique chronique se reconnaît de loin. Pas besoin d’entrer dans son deux pièces et demi, sa voiture est déjà symptômatique. Un vieux journal de y a deux mois, de la paperasse entassée, des cartons de sandwiches et même, de temps en temps, un de ces bouts de plastique servant à pas attrapper de bébés qu’il faut pas mettre à l’index mais ailleurs, égaré entre un croissant du mois dernier et le cadavre d’un auto-stoppeur mort d’une crise cardiaque en découvrant le chantier.


Le bureau du bordélique chronique est du même accabit: il est jonché d’une pile de papiers retraçant les six derniers mois de boulot du souffrant, ce qui lui vaut les quolibets de ses collègues maniaco-maniaques. En général, le bordélique tient sa revanche quand on lui demande si c’est lui qui a le dossier machin, qu’il extrait en cinq secondes du milieu de la pile où il est coincé. Pour se venger, le bordélique va même jusqu’à demander un dossier au maniaco-maniaque qui lui répond: ah oui, je l’ai classé par ordre alphabétique, alors il doit être à la lettre d comme dossier ou alors non attend il est dans les dossiers classés dans la section à classer, ou alors dans le classeur ou je mets les trucs que je sais pas où classer, attend, je vais le retrouver tout de suite.


L’appartement du bordélique est par contre bien pire que tout ce que son pote le maniaque peut imaginer. Y a des cartons de pizza, de la vaisselle sale, du linge sale éparpillé dangereusement près du linge propre qui est tombé de l’étendage ou il trainait depuis trois semaines, d’ailleurs il reste même un gros pull en laine sur l’étendage alors que ça fait deux bons mois qu’il fait trop chaud pour les gros pulls en laine, y a des cendriers qui débordent, des tas de factures, de pubs pour des produits de beauté et de journaux gratuits, et en général tout un tas de machins qui font que le bordélique est quasi obligé d’avoir de grandes jambes et d’être hyper attentif pour traverser son antre sans marcher sur des choses et produire des craquements suspects.


Le bordélique est condamné à ne pas avoir de vie sociale. Quand des potes passent près de chez lui et lui demandent si ils peuvent venir le voir, il ne répond pas. Quand il fait une conquête féminine, il lui dit: mais j’t'assure, on sera mieux dans les bois à se faire bouffer par les moustiques que confortablement installés dans mon lit.


Une fois tous les six mois (en général quand la nouvelle conquête féminine s’incruste), le bordélique range sa voiture, son bureau (et entend 422 fois par jour des plaisanteries avec le mot pleuvoir dedans), remet son appartement dans un état qui lui semble satisfaisant (et tombe de haut quand ladite conquête lui dit c’est sympa chez toi mais t’aurais pu ranger quand même). Il contemple son travail, satisfait, se réjouit d’avoir retrouvé 42 francs 50 en petite monnaie, une lettre de sa précédente conquête et son chat qu’il croyait disparu. Il déclare à qui veut l’entendre: cette fois je me laisserai pas aller, c’est beaucoup plus simple de ranger au fur et à mesure. Deux semaines plus tard, en moyenne, il contemple son appartement aterré et se dit faudrait que je pense à ranger quand même.


P.S. Toute ressemblance avec des personnes existant ou ayant existé serait purement fortuite (et quand même un peu exagérée) (mais à peine)

* Avec l'aimable autorisation de l'auteur. Merci Raaaaaaph! :)

samedi 5 juin 2010

Come away with me.



Tu sais, j'ai un rêve. Un rêve de voyage. On a tous une destination que nous rêvons d'atteindre un jour. Certains rêvent de traverser l'Amérique à bord d'une mustang 1968, d'autres rêvent d'élever des kangourous en Australie tandis que d'autres rêvent de vivre dans une cabane au Canada avec un husky au coin du feu. Moi, je rêve de l'Italie. Un jour, je prendrai mon courage à deux mains, mon coeur en bandoulière et je partirai à bord de ma deux chevaux ou de ma 4L, peu importe, tant qu'elle roule. Les cheveux au vent, le soleil derrière moi et les étoiles plein les yeux, je lui fouillerai les entrailles pour en extirper tous ses secrets. L'Italie, je la veux mienne!

Je veux entendre les gens parler avec cet accent chantant, je veux vivre de leur cuisine colorée, je veux goûter de leur joie de vivre, de leur tempérament de feu, je veux... Et pis, je jetterai mon gps et je roulerai jusqu'à me perdre moi-même. Au besoin, je sèmerai des pistaches derrière moi. Mais je ne reviendrai pas. Ca non. Et si un jour, vous ne me trouvez pas, cherchez moi là-bas, c'est sûr que j'y serai.

Un jour, demain peut-être, un jour, j'arracherai l'ancre qui tient mon navire loin des mers et je partirai.
Je crois que dans une voiture, il y a 4 places, ça te dis?


Première étape: Apprendre à conduire.

vendredi 4 juin 2010

Message personnel.

Combien de temps dure l'amour? Combien de temps avant que la routine et le quotidien viennent détruire tout ce qu'on aurait aimé imaginé éternel?

LE TEMPS DE L'AMOUR

Six semaines: Je t'aime!
Six mois: Mais oui, je t'aime!
Six ans: Si je ne t'aimais pas, ça ferait longtemps que je me serais tiré!

Six semaines: Bonsoir, mon amour.
Six mois: Coucou, bonne journée?
Six ans: Salut, il y a du courrier?

Six semaines: Ne te dérange pas, j'y vais!
Six mois: Tu veux que j'y ailles?
Six ans: Ca vient?

Six semaines: Chérie, Ingrid au téléphone?
Six mois: C'est quelqu'un pour toi!
Six ans: Téléphone!

Six semaines: Tu n'as pas eu une enfance très drôle.
Six mois: C'est vrai qu'ils sont chiants, tes parents!
Six ans: Tu as de qui tenir!

Six semaines: Qu'est ce que tu as envie de voir?
Six mois: Ca te dirait de voir "Evita"?
Six ans: J'ai vu "Evita". Tu devrais y aller.

Six semaines: C'est pas grave, ça tâche pas.
Six mois: Fais attention voyons!
Six ans: Ce que tu peux être maladroite!

Six semaines: Je ne suis pas tout à fait d'accord.
Six mois: Là, tu as tort!
Six ans: C'est idiot ce que tu dis.

Six semaines: Et en plus, tu fais bien la cuisine.
Six mois: Qu'est ce qu'il y a pour le dîner?
Six ans: Encore des pâtes?

Six semaines: Qu'est ce que tu veux boire?
Six mois: Je prendrais bien un Martini.
Six ans: Tu as oublié les glaçons!

Six semaines: Ca te va bien cette robe!
Six mois: Encore une robe?!
Six ans: Combien la robe?

ET VIVE L'aMOUR! ;)

mardi 1 juin 2010

I wanna forget.

Je ne savais pas que tout pouvait soudain se mettre à exister, parce qu'un autre existait

Je ne savais pas que le monde pouvait s'arrêter d'être, les hommes de vivre, les femmes de marcher, les enfants de sourire, et le temps de passer, parce qu'un seul être me manquerait...
Je ne savais pas que la terr
e pouvait être belle, aujourd'hui, je sais qu'elle est belle, puisqu'elle te porte...


Je ne savais pas que l'on pouvait chanter autrement que pour meubler le silence.
La nuit était mon domaine, et j'ignorais que l'on pouvait aimer le jour.
Je ne savais pas que je pouvais vivre...
Je ne savais pas que le visage d'un autre pouvait contenir tout l'univers, que son visage soudain fermé pouvait éteindre toutes les lumières et rallumer une à une les étoiles, en accueillant le mien...
Je croyais que souffrir, c'était accueillir la vie. Je ne savais pas que souffir, ça pouvait être lutter pour vivre.
Non, vois tu, de tout ça, vraiment, je ne savais rien...


Nahel.

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