mardi 1 juin 2010

I wanna forget.

Je ne savais pas que tout pouvait soudain se mettre à exister, parce qu'un autre existait

Je ne savais pas que le monde pouvait s'arrêter d'être, les hommes de vivre, les femmes de marcher, les enfants de sourire, et le temps de passer, parce qu'un seul être me manquerait...
Je ne savais pas que la terr
e pouvait être belle, aujourd'hui, je sais qu'elle est belle, puisqu'elle te porte...


Je ne savais pas que l'on pouvait chanter autrement que pour meubler le silence.
La nuit était mon domaine, et j'ignorais que l'on pouvait aimer le jour.
Je ne savais pas que je pouvais vivre...
Je ne savais pas que le visage d'un autre pouvait contenir tout l'univers, que son visage soudain fermé pouvait éteindre toutes les lumières et rallumer une à une les étoiles, en accueillant le mien...
Je croyais que souffrir, c'était accueillir la vie. Je ne savais pas que souffir, ça pouvait être lutter pour vivre.
Non, vois tu, de tout ça, vraiment, je ne savais rien...


Nahel.

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3 commentaires:

  1. Nahel a raison. Mais malheureusement, il faut l'avoir vécu pour savoir à quel point tout cela est vrai. Le temps passe et la douleur s'efface mais l'ombre de cette douleur ne s'éteint jamais ! Comment oublier... quand on se souvient dans l'insouciance du moment présent le temps où lorsqu'on devait dire bonjour à quelqu'un, on devait rester ultra concentré pour savoir si on allait le faire auprès d'un homme ou d'une femme ? Le monde peut paraitre bien étranger face à soi lors d'une peine d'ordre affective, seul "l'autre" compte dans la séparation d'un amour déchiré, tout comme il peut manquer lors d'une absence... car l'amour fusionnel se trouve soudain déchiré ! L'Amour avec un grand A reste exclusif, même dans la douleur de la séparation, quelque soit le motif de cette séparation !

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  2. Oui car tu perds la moitié qui fait de toi un tout et tu n'es plus qu'une ombre qui erre. Heureusement, la vie reprend ses droits et il faut continuer à avancer. Mais le pire c'est que comme tu l'as dit, on n'oublie jamais totalement cette douleur, on apprend à vivre avec, c'est tout.

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  3. Poignant, n'est-ce pas?

    Merci de repartager ce texte dont j'avais oublié l'existence.

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Ami(e)s du jour bonjour, Ami(e)s du soirs bonsoir!