mardi 15 juin 2010

Aimer la vie, l'aimer même si...

Aujourd'hui, j'ai vu un clown triste.

C'est pourtant une personne que je croyais connaître, une de ces personnes pleines d'humour qui rebondissent sur tout ce que vous dîtes et en fait une blague. Une de ces personnes qui tournent la vie en dérision, qui en rient et qui disent que la meilleure façon de montrer ses dents à la vie est de lui sourire. Une personne qui nous fait sentir que rien n'est grave et que même si ça l'est, ça n'est que passager et que ça ira mieux demain. Ou même tout à l'heure. Et puis, en l'espace d'une seconde, le masque est tombé. Moment fugace, mais j'ai pu y voir toute la tristesse du monde. Toute la solitude du monde était dans ce regard. Ca m'a fait penser à cette expression qui dit qu'on n'est jamais aussi seul qu'entouré de monde. Et pourtant, il y en avait du monde. Je me demande si j'étais la seule à remarquer ce regard. Peut être que d'autres l'ont regardé mais n'ont pas voulu le voir? J'ai eu l'impression que le temps s'est suspendu à ce moment là et de tout voir au ralenti. Et puis, tout s'est accéléré, comme si le temps avait voulu se rattraper. Tout le monde riait et riait. Je l'ai donc imaginé? Oui! oui...
Mais quand un clown rentre chez lui et qu'il enlève son maquillage, que reste-t-il?

Ce moment, je l'ai rêvé. Je l'espère en tout cas.

4 commentaires:

  1. Hola
    Me encanta como escribes en france!!
    besossssssss

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  2. Jajaja!
    Y me encanta como escribes en español y en inglès.
    Un besito

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  3. bon je ne parle pas espagnol, mais je me permet quand même: ce moment dans le regard, cette vulnérabilité qui ne dure que 30 secondes, tu es privilégié de l'avoir vu.

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  4. Oui, c'est vrai. Mais c'est dans ces moments là qu'on se rends compte qu'on ne connait jamais les gens, on ne voit que ce qu'ils veulent bien nous montrer...

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